Né à Lille le 8 janvier 1896, Robert Brygoo rejoint alors le 43e régiment d’infanterie en avril 1915, puis le Centre d’Instruction de Joinville comme élève-aspirant. Nommé aspirant en septembre de la même année, il est alors affecté au 233e régiment d’infanterie. Fin octobre 1917, Robert Brygoo est nommé lieutenant, titulaire de trois citations et deux blessures, qui le rendent provisoirement inapte au service armé...
En mars 1920 le lieutenant Brygoo rejoint un régiment de chars de combat où il sert comme officier radio. A l’issue d’un stage à l’école de liaison et transmissions en octobre de la même année, il est nommé instructeur radio au centre d’étude des chars de combat de Versailles.
En août 1925, le capitaine Brygoo est admis dans le génie et affecté au 8e régiment du génie à Tours.
De mars 1930 à mai 1934, il assure la direction des études du centre d’instruction des transmissions de l’armée brésilienne à Rio de Janeiro et dès son retour en métropole, il est admis à la 56e promotion de l’école supérieure de guerre.
Chef de bataillon, il rejoint l’état-major du commandement supérieur des troupes du Levant à Beyrouth où en novembre 1938 nommé commandant des transmissions des troupes du Levant, cumulant avec la fonction de commandant du 43e bataillon du génie dès décembre 1940. Sous-chef d’état-major des troupes du Levant et lieutenant-colonel en juin 1941, il est fait prisonnier près de Damas par des troupes australiennes et interné par les anglais près de Jérusalem. Libéré en août, il reprend le commandement des transmissions du Levant et rejoint les français libres.
Adjoint du général Merlin, commandant des transmissions en Afrique du Nord en novembre 1942 et nommé colonel l’été suivant, Robert Brygoo prend le commandement des transmissions du corps expéditionnaire français en Italie, sous les ordres du général Juin et débarque à Naples et fait toute la campagne d’Italie.
Nommé commandant des transmissions de l’armée B du général de Lattre de Tassigny, il débarque à Saint-Tropez le 16 août 1944 et fait les campagnes de France, d’Allemagne et d'Autriche avec la 1ère Armée. A la fin des hostilités, nommé général de brigade, il devient le commandant des transmissions en Allemagne occupée, jusqu’à sa nomination au commandement national des transmissions à Paris en janvier 1948.
Nommé commandant des transmissions en Indochine, il rejoint Saigon en septembre 1949 et ne revient en France que fin juillet 1951. Nommé général de division le 1er septembre 1951, le maréchal Juin l’appelle au commandement des transmissions des forces terrestres de l’OTAN-Centre Europe pour rejoindre Fontainebleau où il termine chef de la délégation française du secteur Centre Europe jusqu’au 8 janvier 1956, avec le grade de général de corps d’armée.
Lorsque le général Robert Brygoo s’éteint le 6 juillet 1983 à l’hôpital militaire Larrey à Versailles, laissant derrière lui, une extraordinaire carrière …
Pièce jointe : photo du général Brygoo - collections musée des transmissions.
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