19 décembre 2020

Appareils de télégraphie optique de campagne

 

Les appareils de télégraphie optique de forteresse ou de campagne ont tous la même architecture générale. Un appareil se compose donc d’une caisse. La caisse est montée sur un trépied pour les appareils de position ou de campagne et sur un support en fonte pour les appareils de forteresse.

Le boîtier est divisé en deux par une cloison (1). Sur la face avant de l’appareil est situé l’objectif (2) constitué d’une, deux ou trois lentilles selon le modèle. La cloison présente un orifice sur le même axe, limitant ainsi la partie utile du faisceau lumineux. Il peut alors être masqué par un obturateur, commandé par un manipulateur (5). La partie arrière de la caisse est destinée à recevoir le corps de la lampe (4). Sur la face arrière, on trouve aussi une douille positionnée sur l’axe optique de l’objectif (6) et une lunette de visée (7)...

Plusieurs types de lampes sont possibles suivant le modèle :

pétrole : source le plus commune pour les équipements de campagne. L’équipement est alors muni d’une cheminée, coiffée d’un fumivore, protégeant la lampe à pétrole du vent et de la pluie et dissipant aussi la fumée.

acétylène : stocké dans un réservoir. L’équipement ne possède alors pas de cheminée.

oxyacétylène : activant la combustion de l’acétylène avec un courant d’oxygène.

lumière solaire : lumière la plus efficace utilisable en plein jour, mais sujette à de multiples réglages suite à la rotation terrestre.

Electricité : avec des lampes à arc, constituée de deux charbons alimentés par une dynamo. 

Mis en œuvre uniquement avec le matériel de forteresse.



source article musée des Transmissions

plus d'images sur la télégraphie optique, collection F5IRO 

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