10 septembre 2012
SCOTT FIELD: les meilleurs opérateurs radios du monde
Scott Field Air Force Base, près de la ville de...Belleville. Un nom qui fleure bon la France. Et pour cause puisqu'elle a été fondée en 1814 par un Français, Georges Blair, qui voulut consacrer cet endroit en tant que "Beautiful City". L'histoire de cette base est marquée par sa vocation de centre d'instruction au pilotage dès 1917. Elle sera également en 1922 un centre d'Aérostation.
En 1938 elle est désignée "General Headquarters of the Air Forces of the entire United States Army", réel centre nerveux de l'US Army Air Corps.
En août 1941 un budget spécial est alloué pour la construction de 160 locaux et baraquements pour y créer le Centre de Communications de l'USAAF...
Dès leur entrée les cadets sont accueillis par une immense bannière: "Thru these gate pass the best damned radio operators in the world !"
"Par cette porte passent les meilleurs opérateurs radios du monde !."
"Lors de notre passage à Scott Field , le centre de formation était divisé en quatre Aeras: l' Area des élèves USA ; l' Area des élèves USA (noirs) ; l' Area des Français et enfin l' Area des Chinois (Chine nationaliste) ; chacune d'elles avec son P.X (magasin, boissons sans alcool etc...), son USO, salles de récréation et repos, musique et visites, son cinéma et laundry.
Lever à six heures du matin. Marche au pas cadencé dans le camp, en chantant presque toujours "La Madelon" que les américains aimaient car beaucoup d'entre eux l'avaient entendu fredonner par leurs pères. Premier cours à sept heures, déjeuner entre le premier et le second cours. Classes: Morse, codes, usage des codes secrets, études des boites de fréquences des radios émetteurs, leurs échelles et usages. Etudes et connaissances des radio-compas, gisements au radio-compas pour vérifier les positions du navigateur à sa demande ou à celle du pilote, notions de réparations élémentaires etc...
A mesure que ces cours, qui nous occupaient toute la journée, avançaient, les examens écrits et oraux se succédaient: nous arrivions au premier niveau de 4 paroles de cinq lettres par minute, puis à six, huit ... une vitesse qui nous paraissait insurmontable, jusqu'à arriver à 25 paroles, les plus doués à 30 ou un peu plus.
Commençaient alors les opérations en vol que nous attendions avec impatience, l'émotion des vrais gisements, l'usage pour de bon des radio-phares et des radios-beacon pour les positions et atterrissages etc....
Le code "Q" et la question que nous craignions le plus à nos débuts "INT QRQ... dois je transmettre plus vite ? ".
site web - merci à F5SKW Philippe pour le lien
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Ah, Freddy, pas d'accord. Keesler Firld, Biloxi, Mississippi. J'ai fais mes etudes de la radio la bas, 1958. (mais,je ne suis pas objectif, hi).
RépondreSupprimer73 et bonne chance de Richard N2UGB/F8WBD