06 mai 2011

Souvenirs de la CAER en Indochine 1954/1956



J'ai demandé à Michel F5LBD, si il avait d'autres recueils concernant son passé de radio en Indochine. C'est avec plaisir qu'il m'a transmis cet autre moment de sa vie, à la Compagnie Autonome d’Ecoutes et de Radio goniométrie à Saigon, voici son récit:

En cette fin avril 1954, nous étions plus d’une dizaine de sous-officiers de l’Arme des Transmissions, plus des parachutistes, à rejoindre Saigon par un avion de la Compagnie Aigle Azur.
Nous étions tous habillés en tenue civile et munis chacun d’un passeport à présenter dans les différentes escales.
En arrivant à Tan Son Hut, l’aéroport de Saigon, l’ambiance n’était plus la même que lors de mon premier débarquement du navire SS Champollion en 1949, l’Indochine s’appelait encore : « Indochine française » pour quelques mois en 1949.

A l’arrivée pour ce deuxième séjour, un douanier vietnamien a fouillé mes bagages à main, il a sorti un livre de messe à couverture noire de mes bagages, il m’a demandé ce que c’était ?
Je lui ai répondu qu’il pouvait lire à l’intérieur.
Ce qu’il a fait, je ne sais pas s’il a compris la lecture, il n’a pas insisté, il l’a replacé dans mes bagages.
Un véhicule nous attendait, nous avons été transporté à la CAER ou Compagnie Autonome d’Ecoutes et de Radiogoniométrie à Saigon.
Après notre passage au bureau du Trésorier afin de percevoir notre solde, ainsi que dans différents bureaux, on nous a retiré notre passeport. .
Après plusieurs jours passés à la CAER à Saigon, nous avons été plusieurs à rejoindre un détachement de la CAER à Hanoi au Tonkin.
C’est un avion d’Air Vietnam qui nous a transporté à Hanoï le 8 mai 1954.

  
Le détachement de la CAER était installé dans l’ex-jardin botanique de Hanoi.
Nous avons été accueillis par le Sergent-chef Hoffman., chef du Service général, il était originaire d’Allemagne de l’est, il avait accompli cinq ans ou plus dans la Légion étrangère, il s’était fait naturaliser français et s’était engagé dans  l’arme des Transmissions métropolitaines.
(le légionnaire qui avait accompli cinq ans dans la légion  étrangère, pouvaient demander la nationalité française).
Le Sergent-chef Hofmann parlait le français, il nous a expliqué les consignes de sécurité.
Chacun de nous devait rejoindre immédiatement un poste de combat à l’intérieur du jardin botanique de jour ou de nuit en cas d’attaque..
Les nouvelles concernant le camp retranché de Dien Bien Phu étaient très mauvaises, il venait de tomber aux mains des communistes de Ho chi-Minh.
Une rumeur circulait selon laquelle, Hanoi était menacé à son tour d’encerclement par les forces communistes du VietMinh.
Le lendemain de notre arrivée à la CAER à Hanoï, nous avons passé un test de lecture au son de Morse. L’Adjudant Lécuyer et moi même, nous avions fait zéro faute.
A la suite de ces bons résultats j’ai été affecté avec lui à un poste dit : «  bureau de contrôle ».
Les autres opérateurs qui ont passé le test, ont été affectés dans d’autres centres de moindre importance dispersés au Tonkin ou bien ils ont été affectés à la radiogoniométrie mobile.


La radiogoniométrie circulait dans tout le Tonkin en Dodge 4X4 avec une antenne bien visible sur le toit du véhicule.
Cela ne pouvait pas passer inaperçu, cependant ils ne sont jamais tombés dans une embuscade.
Par contre, l’exercice de la radiogoniométrie mobile n’était pas sans autres risques, chaque jour des véhicules de toutes catégories sautaient sur des mines de forte puissance qui étaient placées pendant la nuit sous le goudron de la route par le Vietminh : des galeries souterraines étaient creusés à partir du bord de la route et les mines étaient placées sous le revêtement macadam.

Parfois le véhicule qui faisait l’ouverture de route sautait, d’autres fois plusieurs véhicules passaient et c’était le énième véhicule qui sautait, c’était aussi bien un véhicule léger qu’un véhicule lourd, le macadam de la route s’écroulait à n’importe quel moment, déclenchant l’allumeur de la mine. 
Un sous-officier de la gonio mobile est mort, victime de l’une de ces mines, il a été tué sur le coup, son corps est passé à travers la bâche du Dodge 4X4.
Il a été projeté à plusieurs mètres de la route dans la rizière.
Il y avait également deux sous-officiers qui étaient en mission, chacun leur tour dans un avion qui était piloté par un militaire de l’armée de l’air.
Ils survolaient le Tonkin et au-delà Dien Bien Phu, leur mission était la même que la gonio mobile..


 A Hanoi, une ambiance très spéciale régnait dans les cafés fréquentés par les militaires, certains militaires qui participaient à l’ouverture de route le matin, pouvaient sauter sur une mine le lendemain.
Un copain Sylvain Lopez, de retour de la gonio mobile, m’a raconté : « un autobus chargé de nombreuses personnes avec bagages (comme les bus pouvaient être chargés à l’époque au
Tonkin) a sauté sur une mine, alors que celui-ci roulait à quelques mètres devant leur Dodge 4X4.
Tous les occupants du bus ont été tués, certains étaient déchiquetés, des lambeaux de chair pendaient ou étaient dispersés, c’était affreux.
Il a pris une photo pour avoir un témoignage de cette horreur.
Un Lieutenant s’est approché de lui, lui a pris son appareil photo, a sorti la pellicule de l’appareil et l’a jetée en le critiquant sévèrement.
Peut-être ne fallait-il pas que la métropole sache ce qui se passait en Indochine ?


Une dizaine de jours après la chute de Dien Bien Phu, nous avons vu arriver au jardin botanique de Hanoi, deux militaires français d’une maigreur extrême.
Ils avaient réussi à s’échapper du camp retranché de Dien Bien Phu lorsque celui-ci était tombé, ils ont marché à pieds jusqu’à Hanoi, échappant par ruse mais aussi par chance au Vietminh.
Après la mort des deux sous-officiers en gonio mobile, j’ai voulu me porter volontaire pour la gonio mobile, j’avais honte de mon travail sans risques.

La nuit, nous entendions des détonations, des tirs de mitrailleuse et autres armes autour de Hanoi.
Une nuit, un sous-officier est venu me réveiller à plus d’une heure du matin, il m’a dit : « tu entends ! Çà tire ! ».
« Oui, que veux tu faire ? Dors ! » lui ai-je dis.
Le lendemain, j’ai appris que ce sous-officier, à plusieurs reprises, avait déjà réveillé plusieurs personnes, pour leur dire la même chose qu’à moi. Cet homme devait être malheureux..

L’ex-jardin botanique, où nous étions installés, était gardé par un détachement de militaires originaires du Sénégal.
Chaque jour le sous-officier de permanence était responsable du détachement chargé de notre protection.
Un mot de passe était évidemment  nécessaire pour entrer dans le camp.
Tout chef de bord ou conducteur de véhicule devait présenter un laissez-passer au chef du poste de garde.
Un jour, alors que c’était mon tour d’être de permanence, j’ai expliqué les consignes au chef du poste de garde : « il ne faut laisser entrer aucun véhicule sans la présentation du laissez-passer ».
Mon prédécesseur la veille avait pris des jours d’arrêts, la sentinelle a laisser passer le Commandant sans lui demander son laissez-passer..
Alors que j’étais en train de prendre mon repas, un sous-officier est venu m’avertir :  « la sentinelle est en train d’arrêter dans les deux sens tous les véhicules qui circulent sur la route en face du poste de garde ».
Je me suis précipité au poste de garde, deux longues files d’automobiles dans les deux sens étaient arrêtées sur la route.
J’ai fais circuler toutes ces voitures et j’ai expliqué de nouveau au chef de poste : qu’il s’agissait de demander le laissez-passer uniquement aux véhicules qui entraient dans le camp.


Un jour que j’étais de repos, je suis allé me promener à Hanoi, je me suis assis un moment sur un banc dans le lieu appelé « le petit lac ».
Un mendiant s’est approché de moi, je lui ai donné quelques piastres.
Un Vietnamien âgé qui avait observé la scène, s’est approché de moi et m’a dit : « vous avez donné à ce mendiant, vous allez avoir tous les mendiants qui vont venir.. il ne faut pas donner.. ».  
Le 21 juillet 1954, les accords de la Conférence de Genève ont été signés, mettant fin  aux combats en Indochine, à des dates différentes selon les secteurs.
La CAER a quitté Hanoï le 5 août 1954.
Un nouveau Centre pour la CAER avait été construit sur la presqu’île de Doson  au sud de Haïphong.
J’ai été désigné pour exercer la fonction de Dirigeur Gonio à Doson, fonction que j’exercerai  jusqu’à l’évacuation du Tonkin début 1955.

Dans le courant de l’été 1954, nous avons subi un typhon d’une violence extrême, il était impossible de marcher debout, le toit en tôle du baraquement qui nous servait de chambre à coucher, a été emporté.
A la sortie de la presqu’île de Doson, la route qui longe la mer d’un côté, avec des rochers abrupts de l’autre côté, a été détruite par les vagues, nous étions isolés du continent.
Cette route fut réparée quelques jours plus tard, le ravitaillement et les liaisons avec Haïphong ont pu reprendre de nouveau.

De temps en temps, nous profitions d’une liaison sur Haïphong pour aller y faire quelques emplettes. 
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Dans le courant de janvier 1955, j’ai été désigné pour rejoindre un Centre de la CAER à Tourane, afin d’y exercer à nouveau les fonctions de Dirigeur gonio, « vous êtes attendu de toute urgence » était-il précisé sur le télégramme.
J’ai reçu un ordre de mission pour prendre un avion militaire.
Au dernier moment, un responsable de l’armée de l’air m’a dit qu’il était formellement interdit de posséder une arme avec moi dans l’avion.
J’ai été trouver le responsable de l’armurerie le Sergent-chef  Dubreuil, il m’a répondu : « débrouille toi, emporte ton arme, je ne peux pas la garder ici ».
J’ai été contraint de mettre mon arme, une carabine US, dans ma cantine qui suivait par un autre transport.
Parvenu à Tourane, j’ai vu arriver tous les jours des bagages d’opérateurs qui avaient quitté Doson comme moi.
Certains bagages étaient pillés, les fermetures des cantines étaient forcées et les cantines ou valises étaient vides..
Pendant plus d’une semaine, j’ai attendu de recevoir ma cantine..
Enfin ! Elle est arrivée ! Deux fermetures de la cantine avaient été forcées, cassées et ouvertes, la troisième fermeture était intacte. Les pilleurs auraient-ils été dérangés ?
J’ai ouvert la cantine, la carabine US était là sous le linge. Ouf !
La Providence dont ma mère parlait avant son décès en 1939, avait été là.
Je me suis promis que si le même fait se reproduisait, je refuserais catégoriquement de transporter mon arme individuelle de cette façon, j’en réfèrerais à l’autorité.
C’est ce que j’aurais dû faire, lorsque l’armurier a refusé de garder mon  arme.
Mais on ne peut pas tout prévoir ?


Ce 15 janvier 1955, dans le Dakota qui me transporte à Tourane, il y a des familles vietnamiennes qui sont évacuées du Tonkin.
L’avion est très chahuté par des turbulences, des enfants sont pris de vomissements dans l’avion, il y a une odeur qui donne la nausée, je ne me sens pas bien à mon tour..
Nous sommes assis sur les côtés, des bancs en ferraille avec des matériels divers au milieu.
Il fait froid dans l’avion, la température ne doit pas être loin de zéro degré.
Lorsque nous avons touché le sol à Tourane dans l’après-midi, il faisait plus de 35 degrès !..
Un contraste saisissant, pendant quelques instants, j’ai été suffoqué.
Un véhicule m’attendait et m’a transporté à la caserne Joffre à Tourane.

Au Centre de la CAER à Tourane, la place de Dirigeur pour laquelle  j’étais attendu d’urgence, était déjà occupée par l’Adjudant Lécuyer, lequel était avec moi précédemment  aux Contrôles radioélrctriques à Hanoi.
J’ai fait part de ces faits au Lieutenant  qui commandait le Centre.
Pendant plusieurs jours, il m’a donné pour mission de copier la presse VietMinh qui était émise en Morse en langue anglaise,  copie que je devais lui remettre personnellement.
Après quelques semaines, lorsque tous les personnels du Tonkin ont rejoint le Centre de Tourane, j’ai été affecté comme opérateur au Centre.
Au fil des mois, nous avons bien été forcé de constater que la présence française était devenue indésirable.
Un jour il y a eu une manifestation, de nombreux vietnamiens ont défilé dans la rue devant la caserne, ils brandissaient  des pancartes écrites en vietnamien, nous étions consignés à la caserne pour éviter tout incident.
Un autre jour, j’ai pris un cyclo, pour me transporter depuis la Caserne Joffre jusqu’au Centre de Tourane.

La course qui coûtait habituellement  x  piastres, était multipliée par trois à l’arrivée.
J’ai protesté auprès du conducteur du cyclo pour ce tarif abusif.
Il a couru vers une patrouille de l’armée vietnamienne, il est revenu avec un gradé vietnamien. La patrouille m’a entouré, le chef de patrouille s’est avancé menaçant et m’a dit : « toi payer ! ».
D’autres militaires français ont reçu des cailloux lancés par des vietnamiens..

Début 1955, le Centre de la CAER de Tourane a déménagé pour un autre Centre CAER situé au Cap Saint-Jacques.
Nous étions logés et nourris dans une caserne de la Légion étrangère.
Le Centre était situé sur une hauteur à quelques kilomètres. Le transport s’effectuait avec un véhicule pour les relèves d’opérateurs.

Une grande partie des personnels militaires et civils du Centre ont quitté le Cap Saint-Jacques le 28 avril 1956 pour fin de séjour et rapatriement sur la métropole.
Les personnels non rapatriés, peu nombreux, ont fermé le Centre et ont rejoint un autre Centre à Séno  au Laos.

Fin du deuxième séjour en Indochine

8 commentaires:

Yan (XV4Y) a dit…

Beau récit. Ici dans le sud quelques bâtiments militaire datant de la présence française sont encore debout (autour de la base aérienne 31 par exemple, l'aéroport international est lui sur le site de la base américaine). Beaucoup sont détruits à cause de la pression immobilière car plus fonctionnels. A la place du sanatorium de l'armée (puis arsenal sous le régime du Sud-Vietnam), l'armée a construit des hôtels et des restaurants à mariages... Les affaires sont les affaires, et le passé c'est le passé.

Unknown a dit…

Souvenirs, souvenirs...
Merci pour cet excellent récit qui éveille en moi des souvenirs et quelques similitudes dans le parcours.
J'ai travaillé à la CAER de Saigon de fin 1952 à juillet 1954. (deuxième séjour en E.O)

Par ailleurs, j'ai bien connu la base de séno (1957/1959) j'étais affecté à Savannakhet (troisième séjour en E.O)

J'ai bien connu la fameuse caserne, il y en avait deux côte à côte, j'ai séjourné à la première venant du CAP (celle qui était par le TRAIN, à cette époque.(premier séjour en E.O)

J'ajouterai que j'ai encadré un stage gonio au Mont Valérien de Suresnes (1950/1951)
Tout ça dit dans le désordre,désolé !
Je ne suis plus actif comme radioamateur depuis plus de 20 ans, Internet me permet de suivre les activités et les évolutions de ce monde.
Toutes mes 73 et 161 à tous

Roger F6czn




Unknown a dit…

F6czn

Unknown a dit…

Bonjour,
Souvenirs! je suis arrivé à la CAER d'HANOÏ en février 1954 pour prendre une équipe gonio pour opérer dans le delta. Mon équipe était composé du sergent GRIMAUT, BIBET et HOFFMAN. Au tapis le 20 juin 1954 entre NAM DINH et NINH BINH, gravement blessé, je suis dirigé sur la cotonnière de NAM DINH qui servait d'hôpital! Deux jours après, l'hôpital CIAIS à HAÏPHONG par DC, entassés les uns sur les autres avec le retour des prisonniers sanitaire. Bref séjour à LANESSAN puis je rejoins le centre de DOSON ave des blessures non cicatrisées.
Début janvier 1955, je suis désigné pour prendre la station gonio fixe SCR 255 de VIENTIANE, mon état de santé déclinant chaque jour n'interpellait personne! HAPHONG/ SAÏGON en DC 4 d'AIR VIETNAM où m'attend le sergent DOURCHE, chef de poste du SCR 255 de THON SON NHUT. Le lendemain direction VIENTIANE via SENO à bord d'un BRISTOL d'AIR VIETNAM. Je prends mes fonctions au gonio situé en bout de piste avec le sergent LOPEZ, le caporal che LUICKZ et deus autres sous-officiers dont j'ai oublié les noms.
Au bout de trois mois, un médecin de l'hôpital de VIENTIANE me rapatrie d'urgence sur SAÏGON pour être
dirigé sur la FEANCE. Je rejoins l'hôpital militaire situé près de CHOLON pendant que les BINH XUYEN et les HOA HO mettaient la ville à feu et à sang. Faute de place, je sui conduit dans un centre de repos situé au cœur de SAÏGON, un couvent dirigé par une mère supérieure redoutable qui n'accordait aucun avantage aux officiers, tout le monde devait participer aux corvées et défense de sortir!
Un matin, le lieutenant PERDU chef de la section gonio m'informe que je dois sortir pour effectuer les relèvements sur les émetteurs utilisés par les deux belligérants mais que je devais dire aux autorités sud vietnamiennes que l'émetteur (un SCR 694) des BINH XUYEN était hors de portée, ce qui était faux puisqu'il émettait quotidiennement à 1200h par son indicatif qui était un son de cloche.
Son emplacement était sur un jonque pas loin du port.
Par contre, l'émetteur des HOA HO (anti français) était localisé parfaitement et son emplacement fidèlement transmis aux autorités sud-vietnamiennes.
La CAER 'ayant pas de gonio mobile en COCHINCHINE mais seulement au TONKIN, un DODGE fut tr&ansporté par bateau depuis DOSON ave le sergent chef René JAILLET.
En juin 1955,je fus rapatrié sanitaire sur le PASTEUR puis dirigé sur l'hôpital VILLEMIN à PARIS.

73 + à tous

Par la suite, 3/42RT, 708,718,728,738CT

Guy Gantheret ex F6KEP

Unknown a dit…

Aujourd'hui en retraite avec tous ces souvenirs.

ex F6KEP GRENOBLE

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Bonjour Roger F6czn,

Avez-vous connu le sergent-chef Roger Georges Marcel Porté et Yves Le Guen ?
Roger Porté était mon grand père. Je recherche des informations le concernant et les photo où il apparait
Mon mail luan.michel.tran@gmail.com

Unknown a dit…

Bonjour,toujours passionnant les histoires de gonio et rappellent de vieux souvenirs. Le sergent et le c/chef qui ont été tués étaient d'excellents camarades que j'allais relevér avec mon équipe: GRIMAUX, BIBÉ,et deux autres opérateurs dont le nom m'échappe.
Je fus mis au tapis le 20 juin 1954 entre NAM DINH et NINH BINH et rapatrié sanitaire un an plus tard!
73 + à tous.
gantheret.guy@orange.fr

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