02 avril 2013

Amicale des Transmissions de la Côte d'Azur


Deux articles intéressants de "l'Amicale des Transmissions de la Côte d'Azur". Le premier traite des deux grands réseaux radioélectriques d’infrastructure fixe ou mobile-déplaçable, par faisceaux hertziens et satellites, à usage des forces et l'autre des valises de la résistance...
"Ce  panorama  des  Transmissions contemporaines,  c’est au fond l’histoire de ce que nos chefs d’état-major ont compris des  technologies  de  l’information.  De  la  radio  à  Internet, chaque invention fût un  choc, ce qui  fit dire par l’un d’eux :« A  l’avenir,  le  maître  de  l’électron  l’emportera  sur  le  maître du  feu ».  Parce  que  les  télécoms  touchent  au  coeur  de l’organisation  des  forces,  la  manœuvre  des  Transmissions n’est donc qu’une perpétuelle adaptation des divers réseaux et systèmes électroniques aux formes évolutives du combat.
C’est  pourquoi  la  révolution  des  nouvelles  technologies  et l’importance  des  liaisons de  commandement ont  forgé l’arme  qui  unit  les  armes,  mais  dont  la  valeur  ne  fût bien
établie que par la reconnaissance stratégique des télécommunications  et  de  l’informatique  en  France,  il  n’y  a  que quelque  40 années : du  22 à  Asnières à l’Internet et du RITA 1G  en  1983 au  système mondial par  satellites SYRACUSE III depuis 2005.  L’arme  des  transmissions  offre  une  grande diversité de métiers s’exerçant dans : les réseaux des forces, le renseignement et la guerre électronique, l’exploitation des grands réseaux et systèmes d’infrastructure, et l’informatique.

L ’organisation des Transmissions ne vit le jour qu’en 1942-1945 et en pleine libération du sol national, elle acquiert le rang  d’une  arme  à  part  entière, 

désormais  distincte  du  Génie.  Depuis le  Général  FERRIE  qui  avait  organisé  la radiotélégraphie  militaire  à  la  veille  de  la  guerre  de

1914-1918,  la  vocation  technique  y  était privilégiée au point de dire : « Si vous n’êtes pas  un  ancien  du  génie,  un  ingénieur  de  métier,  un polytechnicien  voire  un  cyrard  sciences,  alors  que  venez-vous  faire  ici ? ».  Certes,  en  ce  début des années 60, le discours à l’ESM avait changé à l’amphi  armes,  par  l’appel  fait  aux  élèves  de formation linguistique  ou littéraire. Il  est  vrai que  la jeune  arme  comptait  alors  beaucoup  d’officiersdes autres armes qui y avaient été mutés, parfois  contre  leur  gré.  Ce brassage  interarmes  perdura en  privilégiant  le maniement  des  armes  et  les  exercices  de défilé,  grâce  aux  fusils  MAS  36  en dotation,  plutôt  que  l’emploi technique  des réseaux  de  manoeuvre.  Le  matériel  électronique nécessaire, encore essentiellement d’origine US, faisait d’ailleurs largement défaut....suite


les valises de la résistance

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